La course, vecteur de développement automobile
Les courses automobiles ont longtemps permis aux marques de se faire connaître du grand public en prouvant lors de ces évènements la supériorité technique de leurs véhicules. Ces courses assuraient aux vainqueurs la publicité de la une des journaux et une hausse de leurs ventes.
Le musée conserve une dizaine d’automobiles de course dont certaines ont un palmarès exceptionnel. Bleues pour la plupart car elles représentaient la France, ces automobiles de course ont été pilotées par de grand noms : Louis Rozier, Louis Chiron, Jean Behra, Robert Manzon, Maurice Trintignant ou même David Hulme.
Palmarès de nos voitures de course :
- Monoplace TALBOT LAGO : en 1948, 1ère place du GP de Belgique pilotée par Louis Rozier et Vainqueur du Grand Prix de France pilotée par Louis Chiron.
- Monoplace GP GORDINI : En 1952, 1ère place du Grand Prix de l'ACF, à Reims pilotée par Jean Behra.
Automobile de course Luc Court
1901 - Type V2 - vitesse : 55km/hAutomobile La Buire Course
1905Automobile GP Rolland Pilain
1923 - Moteur A22 N1, vitesse : 180km/hAutomobile Lorraine Dietrich
1927 - Type B3-6 « Silken six », vitesse : 135km/hMonoplace Talbot Lago
1948 - Type 26 C - vitesse : 280km/h - Palmarès en 1948 : 1ère place du GP de Belgique et 1ère place Grand Prix de FranceAutomobile Gordini GP
1952 - Type 16 N°32 - Vitesse : 250 km/h - Palmarès en 1952 : 1ère place du Grand Prix de l'ACF, à ReimsAutomobile D.B. "Monomill"
1954 - Type 518Automobile Barquette Gordini
1954 - Type 23 N°16 vitesse : 200km/hMONOPLACE MCLAREN
1968 - Monoplace M7 A n°2 dans sa configuration F5000 - Moteur V8 Chevrolet - Vitesse : 320 km/hAmédée Gordini, "le Sorcier"
Amédée Gordini, est un constructeur automobile né en Italie et naturalisé français. Il est surnommé "le Sorcier" pour son talent dans la modification des moteurs et la préparation d’automobiles de course.
Il travaille d’abord pour les marques italiennes Fiat et Simca, puis en 1950, il fonde sa propre marque : Gordini. Grâce à son nouveau moteur et ses châssis ultras légers, l’écurie Gordini engrange les bons résultats en Grand-prix. Il est alors le seul français engagé en compétition face aux géants Ferrari et Mercedes. En 1957, suite à des déboires financiers, il renonce à son indépendance pour travailler pour l’écurie Renault.
Ami d’Henri Malartre, il fait don de deux automobiles de légende au musée.